Jean-Noël Roche, né à Annonay (07) le 14 décembre 1949, était un alpiniste, guide de haute montagne et parapentiste renommé. Il s'est distingué par son rôle de pionnier dans l'alpinisme himalayen ainsi que dans le parapente, et était considéré comme une figure majeure de la montagne.
Durant sa carrière, Jean-Noël Roche a participé à de nombreuses expéditions himalayennes prestigie ...
Jean-Noël Roche, né à Annonay (07) le 14 décembre 1949, était un alpiniste, guide de haute montagne et parapentiste renommé. Il s'est distingué par son rôle de pionnier dans l'alpinisme himalayen ainsi que dans le parapente, et était considéré comme une figure majeure de la montagne.
Durant sa carrière, Jean-Noël Roche a participé à de nombreuses expéditions himalayennes prestigieuses, où il a réalisé des ascensions sur des sommets prestigieux comme le Jannu (Népal) en 1983 et le Dhaulagiri en 1984, contribuant notamment à des premières ascensions. Son expertise et son audace lui ont également permis d’explorer et de gravir des passages difficiles dans différentes régions montagneuses, établissant ainsi sa réputation de guide d’exception. Passionné de sensations fortes, il a transmis cette passion à son fils, Bertrand Roche, surnommé "Zébulon", qui a suivi ses traces tant en alpinisme qu’en parapente, avec des exploits comme l’ascension précoce du Mont-Blanc, des traversées himalayennes et une carrière dans le vol libre. Il a partagé ses aventures à travers plusieurs ouvrages dont le livre "Pap’s et Zébulon, ou Les aventures extraordinaires d’un alpiniste de 12 ans," écrit avec son épouse Claude Roche. Cet ouvrage illustre la relation entre Jean-Noël et son fils dans leurs aventures alpines et aériennes, diffusant leur passion pour la montagne et le vol en parapente.
Jean-Noël Roche est décédé le 18 août 2002 à l’âge de 52 ans lors d’un accident de rappel sur le Cervin en Suisse, un des sommets emblématiques de l’alpinisme européen. Jean-Noël Roche reste une figure emblématique de l’alpinisme français, ayant marqué la pratique de la haute montagne et du vol libre, tout en inspirant de nouvelles générations par son héritage familial et ses exploits en Himalaya et ailleurs. Son engagement dans la montagne se perpétue aussi à travers des hommages comme le mur d’escalade du gymnase Rives de Faya à Annonay qui porte son nom depuis décembre 2020.
